Raymond Depardon

un échange entre Raymond Depardon et Kamel Daoud.

À l’occasion de l’exposition Claudine Nougaret : dégager l’écoute. Le son dans le cinéma de Raymond Depardon présentée à la BnF en 2020, un film a été produit spécialement par Claudine Nougaret et Raymond Depardon, illustré par des extraits de leurs réalisations. Les deux artistes commentent l’articulation entre l’image et le son dans leur cinéma, explicitent leur mode opératoire pour retranscrire la réalité du son et reviennent sur trente ans de collaboration.

Réalisé à l’occasion de l’exposition Nous les Arbres (2019 - Fondation Cartier pour l'art contemporain), ce film donne la parole à celles et ceux qui vivent auprès des arbres, les côtoient, les chérissent, les observent, plaident pour eux, les soignent, les admirent ou qui sont aussi un peu fatigués de vivre à leur côté.

Au 8 étage Raymond Depardon filme une minute de silence avec huit personnalités : David Lynch, Patti Smith, William Eggleston, Takeshi Kitano, Ron Mueck, Jean Michel Alberola, Agnès Varda et Misha Gromov.

Dans les lumières et les couleurs, Raymond Depardon photographie selon ses désirs, il revient sur ses pas, déambule dans les lieux qu’il aime ou qu’il découvre : Buenos Aires, Paris, Los Angeles, Honolulu, la Méditerranée, Faya-Largeau, Modra et chez ses amis paysans. Portrait en ambiance d’un homme libre.

Ils sont neuf grands mathématiciens qui nous font partager leur passion. Découvreurs, marieurs ou passeurs, ils sont aussi des poètes heureux.

Raymond Depardon nous raconte son projet singulier: photographier seul le territoire français pendant six ans.

Donner la parole à 9 langues parmi les 2700 en danger dans le monde : le Chipaya, le Kaweskar, le Quechua, le Mapuche, le Guarani, le Yanomami, l’Afar, le Breton, l’Occitan. Spontanément ils nous disent tous leur attachement et leur volonté de préserver leur langue et leur terre natale.

A Alexandrie, le cinéma Rio projette l’été des films sur le toit au 10e étage, la ville s’éteint, l’écran s’allume... .

La ferme du Garet est mise en vente, les deux frères Jean et Raymond Depardon évoquent le passé et l’avenir de la ferme.

Partie 1 : un groupe de chasseurs Yanomami communiquent avec leurs yeux dans un ballet silencieux. La caméra glisse de l’un à l’autre. Partie 2 : Dans la maison collective, onze chamans se préparent pour leur séance qui les emportera dans un état de transe. Les anciens soufflent dans les nez des plus jeunes la poudre yâkoana, un puissant hallucinogène naturel.

Retour au banc-titre pour Raymond Depardon avec ses photos prises dans le désert au cours de ses nombreux voyages.

Voyage photographique filmé au banc-titre avec une bande son composée des bribes de la Bolivie.

Des photos dans les rues de Paris sont rythmées par l’écoute des bruits de la vie qui résonnent dans la nuit.

Lors du transport des cendres d’André Malraux au Panthéon, en 1996, Florence Malraux demanda à Raymond Depardon de réaliser un film en hommage à son père.

Seuls ou par deux, des appelés du contingent parlent du sida, de leurs relations sentimentales et sexuelles, de leur peur de la maladie.

En un seul plan sur la Promenade des Anglais en plein soleil, Raymond Depardon et Jean-Marie Le Clézio revisitent la ville de Nice.

Par une après-midi orageuse, dans la salle de montage encombrée de bobines de films, les sons de Délits flagrants se mélangent aux bruits des
tables de montage...

Entre les tropiques et l’équateur, il faut seulement trois minutes pour passer du jour à la nuit. Trois minutes pour décrire l’enfer de Alirio de Jesus Pedraza Becerra, avocat colombien emprisonné.

Raymond Depardon photographie Beyrouth avant que la ville ne soit détruite puis reconstruite. Il filme en un plan-séquence ses photographies sur une musique des Négresses vertes.

Un documentariste, interprété par Jean Marvier, souhaite réaliser son premier film de fiction. Il propose le rôle principal à l’une de ses amies, Sophie Ristelhueber... Ce court-métrage est la trame du long métrage Paris qui sortira en 1998.

Raymond Depardon se penche sur ses photographies prisent dans l’hôpital psychiatrique de San Clemente. Il évoque la déambulation du photographe et ses hésitations à choisir la bonne photo.

Nomade solitaire assis en haut d’une dune dans le désert malien, Raymond Depardon énumère ses envies de cinéma.

En 1986, Paul Lacombe vit ses derniers jours à Sainte-Eulalie-de-Cernon, dans l’Aveyron. Depuis trois ans, il a miutieusement mis sur papier ses mémoires.

Pendant deux mois, Raymond Depardon tourne quotidiennement quatre minutes de pellicule à New York. La voix off souligne l’impossibilité de filmer le réel d’une ville.

Regards Comparés avec Jean-Luc Chambard (ethnologue), Aktar Mirza (cinéaste indien) et Raymond Depardon.

3 jours dans un petit village rural de l’Inde centrale.

Dans un long plan-séquence dans
Central Park, Raymond Depardon filme l’hommage spontané des New-Yorkais après l’assassinat de John Lennon.

Ce film tourné en 35 mm noir et blanc est peut être le seul document sur la vie des Toubous du Tibesti (Tchad). Il bénéficie d’une formidable création musicale originale de Marius Constant. Une rencontre entre le désert et la musique contemporaine.

Partie 1 : Au Tchad un groupe de journaliste tombe dans une embuscade dans la palmeraie d’Aouzou en 1970.

Partie 2 : deux interviews de Françoise Claustre, otage des combattants du Frolinat au Tibesti (Tchad).

Un essai géo-politique et poétique sur l’arabie heureuse qui deviendra un seul pays le Yémen.

Sur la place Venceslas, à Prague, Ian Palach s’arrose d’essence pour protester contre l’occupation soviétique.
Raymond Depardon filme la minute de silence et la cérémonie en hommage au jeune tchèque immolé.